Du glamour, des talons de 12, des fautes de français en veux-tu en voilà, ce qu'il faut d'égrillard dans les yeux pourtant torves du présentateur dont personne ne connaît le nom, quelle belle soirée ce Bachelor !Le casting est excellent. Adriano (El bachelor) parle plein de langues mais comme le fou dans le Nom de la Rose on ne comprend pas toujours ce qu'il dit. Mais on s'en fout !
Crise financière oblige, les Bachelorettes arrivent désormais par 3 dans la limo. Et ça dépotte. A peine le temps de filmer leur culotte quand elles descendent de la voiture, saucissonnées dans leur robe que, hop, la suivante arrive.
Très vite des personnalités se dessinent (pas celle du Bachelor, au charisme d'huître) : il y a l'opulente italo-belge, Livia, vulgaire mais brave, va. Et prude. Elle a refusé la pelle dans son maillot panthère. Il y a la nerveuse Beurette au bord de l'explosion qui déteste les hommes. Il y a Cécilia ex Sarkozy, fan de moto. Complétement siffonnée, elle est persuadée que le Bachelor n'en a que pour elle. (Résultat, personne ne veut dormir dans sa chambre, tellement elle fait peur). Il y a l'hôtesse de l'air de 37 ans qui a renoncé à plaire, hélas, et qui materne les filles, genre madame Claude. Et toutes sont sous le charme du Chat Potté. La fin c'était triste. Adriano n'a voulu ni de la grosse, ni de la black ni de la prof de claquettes à Saint-Nazaire. "C'est dour pour moi aussi", a t'il confié, en les voyant partir. Triste comme un Toréro devant un taureau mort. Olé.
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