lundi 12 novembre 2012

Allumer, encore et toujours, le feu

Tralalala ! Oh que j'ai du goût ! comme disait joliment Colette dans les Claudine. Dans Le Parisien il y a la toute dernière interview de l'idole des jeunes aka Johnny Halliday, interrogé chaud-bouillant tout juste sorti d'un concert au zénith de Rouen. Et on rigole, on rigole, mais Johnny n'a pas que des absences. Sur l'echec de son dernier album ? C'est le bon sens près de chez vous : " je n'ai pas été sévère avec les textes qui étaient un peu faiblards. Et puis l'album est arrivé après mon coma." Ce qui, forcement, n'aide pas, intellectuellement. Sur la réélection d'Obama, Johnny, mon dieu, est comme tout le monde, en France : ravi. "Je ne me voyais pas sous la coupe de Romney. Ils ne boivent pas, ils ne fument pas !" (Pourquoi pas un mormon, tant qu'on y est ). En tout cas, les fans sont heureux, quoi que légèrement inquiets pour leur star : "qu'on le laisse tranquille avec sa santé !". "Il a le droit d'être malade, c'est un être humain."
Ce qui n'est pas faux, mais avec Johnny, on a tendance à l'oublier.


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