Art d'hier et d'aujourd'hui. Avec cette exposition le public est invité à s’interroger sur les arts des époques passées et l’art contemporain mais depuis plusieurs années déjà de nombreux musées – le musée du Louvre et le musée d’Orsay en tête - ouvrent leurs portes aux artistes contemporains, les invitant à intervenir sur les collections permanentes ou les expositions temporaires. Pas de véritable nouveauté dans la démarche. La majorité des sculptures exposées à Versailles l’ont déjà été dans d’autres lieu très fréquentés comme Venise ou Bilbao pour n’en citer que deux. Pas de découvertes avec cette exposition donc.
Prix records. On a beaucoup parlé des prix records atteints par les sculptures de Koons, de la réalisation des œuvres par une équipe d’assistants, de la pertinence de la présence d’objets banals (jouets, peluches, bibelots) traités à une échelle monumentale - dans un style le plus souvent qualifié de kitsch - dans une grande demeure historique. Une fois encore, l’art et l’argent et la technique de création ont été confondus. Ces œuvres renvoient à la société de consommation ? Andy Warhol avait les mêmes préoccupations il y 50 ans.
So what ? Qu’est ce qu’une œuvre alors finalement ? Marcel Duchamp en érigeant au rang d’œuvre d’art un simple porte-bouteille peint en blanc avait déjà apporté une réponse il y a 100 ans. En bref, Koons à Versailles n’écrit pas une page d’histoire de l’art. Et cette expo dont on parle tant, se laisse voir avec un goût très prononcé de déjà vu.
AG.
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