A Madrid, un Bolivien sans papiers, employé au noir dans une boulangerie industrielle, a eu le bras sectionnné par sa machine. L'employeur a jeté son bras à la poubelle et l'a renvoyé en lui ordonnant de se taire. L'entreprise a nettoyé ce qui devait l'être et repris le travail.
A l'hôpital, le temps que les médecins s'interrogent sur l'histoire confuse du malheureux, appellent la police et retouvent le bras compromettant, plus de 24h avaient passé. La greffe était impossible.
L'Espagne annonce que le sans papiers sera régularisé pour raisons humanitaires.
Ce qui devrait lui retirer une grosse épine du pied. Et tant pis pour son bras.
source Rue 89, 11/06/09
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