dimanche 15 décembre 2019

Miss France au pays des pestes

Les évènements susceptibles de me faire assez ricaner pour rouvrir mon blog sont comme les RER en ce mois de décembre : rares. N'en déplaise à Osez le féminisme qui taxe la soirée de "sexiste et ringarde" (bon), hier soir, 7 millions de Français et moi avons regardé les Miss France, alléchés qui par des maillots de bains en décembre, qui par des bruits de crêpage de chignon lors des répétitions.
La cérémonie des Miss France, depuis le temps, on connait : Jean-Pierre Foucault est orange autour de son dentier blanc, les filles ont des accents chantants et oubliés, des prénoms pas possibles et des robes qui brillent ; les caméras filment les cuisses des candidates dès qu'elles parlent de leurs projets professionnels, on a droit à des confidences intimes et gênantes ("oui, le roux est ma couleur naturelle") et de jolies fulgurances ("je ne peux pas vous promettre la paix dans le monde")... Les profils sont les mêmes, tous les ans : la miss qui a perdu son papa et qui défile en maillot en l'honneur de son cher disparu, la petite boulotte à lunettes qui a bien changé et on est contents pour elle, la cagole qui n'a pas froid aux yeux, etc.
Non, ce qui est nouveau, c'est le fort vent de protestation qui a agité les réseaux sociaux à l'élimination précoce de la ch'timi, favorite du public. Si fort que la triste vérité éclate au grand web : le mois de préparation des nymphettes à Tahiti, dans leur villa de rêves, a laissé du sang sur les murs (aka "des tensions et des heurts" pour la Prod)... Certaines filles se sont révélées des loups pour leurs congénères, pour ne pas dire de vraies garces dans leur bikini, marchant de leurs talons pointus sur les plus faibles, sans pitié aucune. Les miss élimées, avant même que le public puisse voter, n'auraient donc pas répondu aux critères de "bonne camaraderie" requis. Epuisée par cette colonie de vacances cauchemardesque, la taulière Sylvie Tellier ne s'en cache même plus : "je veux une miss sympa. Je n'ai pas de temps pour les pestes. "
Sinon, on a des nouvelles de madame de Fontenay ? 

vendredi 21 septembre 2018

Le zizi du Président

Full Disclosure, c'est le titre de l'autobiographie de la pulpeuse Stormy Daniels, à sortir en octobre, que le Guardian a pu obtenir. Pas la peine de l'acheter, le principal tient en deux lignes (et quelques centimètres) : le président des Etats-Unis d'Amérique ressemble tout nu à un yéti, au zizi comme un champignon de Mario Kart (voir photo). "Ca a duré deux minutes mais il avait l'air très content de lui", a aussi confié la jeune écrivaine. 
Quelque part ce type est presque attendrissant, non ?

lundi 5 mars 2018

Derniers nénés pour Silvio

Elections italiennes. Sorti du formol pour aller voter, Silvio Berlusconi affichait, hier, sa mine réjouie et orangée des grands jours, sous une forêt de caméras. Et comme toujours avec lui, c'est avec une histoire de nichons que la journée s'est terminée. Sous la forme (et le fond ) d'une brune Femen (on est en Italie) jaillissant dans le bureau de vote, les seins nus et tagués : Berlusconi sei scaduto ! (tu es périmé).
"Je n'ai rien vu à cause de la foule ! s'est plaint Berlusconi qui n'a plus souvent l'occasion de rigoler dans son Ehpad milanais. Cétait un belle fille, j'avais une bonne blague mais je ne vous la dirai pas..."
Sacré Silvio. Increvable.


lundi 26 février 2018

Viens poupoule, viens poupoule, viens

Après Yuan Meng le panda de Brigitte, après Némo, le labrador dinguo et pisseur, le président Macron a adopté une poule rousse hier au salon de l'agriculture. "Il faut la protéger du chien" a balbutié Emmanuel, ému.
Deux heures après, Agathe la poule était en direct sur BFMTV, très en beauté, accompagnée de son éleveur pas peu fier de son coup de com.
- "Que faut-il pour élever une poule correctement ? a questionné haletant le présentateur.
- Heu... un coq", a dit l'éleveur.
Et pour faire marrer sur les réseaux sociaux ? Une poule. 

mercredi 21 février 2018

Ce kéké de Wauquiez

Vous avez vu mes lapins ? C'est fou comme Sarkozy, petit et retraité comme il est, continue de faire peur à son groupe politique. Aka ce kéké de Wauquiez qui affirme crânement ne pas regretter son sketch devant l'EM de Lyon mais qui s'est pourtant fendu rapidos d'un coup de téléphone d'excuses à Nicolas Sarkozy (accusé d'avoir fliqué ses ministres, parano comme il était devenu en fin de mandat).
Officiellement, l'ancien président, encore drapé dans le suaire des ors de la République, a "pris note de ses excuses", royal au bar, la classe à Dallas.
"Grosse merde","Change de job" a plutôt répondu en fait Sarkozy à Wauquiez, raconte le Canard Enchainé. Ce qui rendrait Sarkozy presque sympathique, non ? A quoi ça tient la politique.

lundi 10 octobre 2016

Ambition intime : What did You Expect ?

Chouette moment de télévision hier soir sur M6, avec ma copine Karine le Marchand (elle copine avec toute la faune politique, pourquoi pas avec moi ?). Une Ambition intime, c'est l'occasion de filmer dans des apparts moches des hommes et des femmes politiques qui ont l'air cool. Une ambition intime c'est comme Confessions intimes, c'est gênant et on mate quand même (mention spécial à Arnaud Montebourg qui chante Claude François et Bruno Le Maire qui parle de cul).
Deux choses à retenir de ce premier épisode : Montebourg est une vraie pleureuse et Marine Le Pen jeune, ressemble incroyablement à Lucy Ewing. C'est tout ? Oui, c'est tout. What did you expect ? 

jeudi 6 octobre 2016

Des papes et des hommes

Ha mes lapins, quelle richesse intellectuelle cette campagne, quel foisonnement de points de vues... pour mon blog ! Tenez hier encore : en meeting à Montauban, Nicolas Sarkozy s'en est pris à Najet Vallaud Belkacem. La ministre de l'éducation n'avait pas apprécié que le pape François, qui se lâche dès qu'il prend un avion (l'altitude sûrement, à son âge ), déplore la présence de la théorie du genre dans les manuels scolaires français. "Une parole légère "avait jugé la ministre.
"Elle nous fait honte ! " a tonné Nicolas Sarkozy, sur son réhausseur, devant une salle ivre de bonheur. Et Nicolas sait de quoi il parle. Nicolas, quand il avait rencontré le pape (celui d'avant, celui qui avait réussi à négocier une rupture à l'amiable avec son employeur ), il s'était pointé accompagné de Jean-Marie Bigard le pétomane, en retard, et avait envoyé des SMS pendant toute l'entrevue. Et après on va dire que j'ai mes têtes.