lundi 29 février 2016

C’est ce soir, c’est sur NT1 et c’est immanquable.

Revoilà le Bachelor sur NT1 et, après l’annulation en catastrophe de la saison 2015, on sent que la prod a mis le paquet. 
Première nouveauté, le Bachelor a été déclaré officiellement «psychologiquement stable» (pour NT1), le diagnostic étant obligatoire depuis le suicide du regretté F.X. de Secret Story. En plus d’être équilibré, on sait qu’il est italien, a 34 ans, qu’il s’appelle Gian-Marco mais on dira Marco, c’est plus NT1, et qu’il est «beau garçon avec des tablettes de chocolat». Pour le reste, il se dit « aventurier » mais travaille dans la boite de sa mère (un Italien, quoi).  
Autre nouveauté de la prod aux abois de l’audience, les 22 bachelorettes ne sont plus enfermées à s’étriper dans un château aux murs roses, mais promenées à grands frais dans des avions jusqu’au Sri Lanka. Et du coup, la cérémonie de la rose a lieu dans d’exotiques et divers endroits, comme sur le dos d’un éléphant ( ?). Les candidates ont toujours entre 22 et 33 ans (comme le Christ), toujours d’exotiques prénoms en a, à l’exception de Laurie et Naëlle, des égarées, mais cette saison, dixit la chaine, elles viennent d’horizons très différents "mannequin, pâtissière ou notaire"(cherchez l’intrus).
Cette année, la prod les a castées « sympathiques, piquantes et originales » (Traduction : pas farouches, pas frileuses, et si possible, un brin hystériques pour faire de bons moments de télé comme on les aime). 
Enfin, et ça c’est chouette, les parents du Bachelor seront souvent là, au long de l’émission car ils «veulent suivre l’évolution de leur fils»
A 34 ans sur NT1 ????

jeudi 25 février 2016

La cote de l'art ou L'important c’est d’aimer


Avez-vous vu cette vidéo ? Au musée d’art moderne de Arnhem (Pays-Bas), des visiteurs sont invités à donner leur avis sur un tableau de Ike Andrews, artiste contemporain. Et les amateurs d’art, enthousiastes, d’y déceler qui, le chaos d’une âme forcément troublée, qui, des références au symbolisme, voire de lointaines racines africaines (mais n’en avons-nous pas tous ?). Quant au prix, les sommes avancées sont vertigineuses, art contemporain oblige. Le tableau est une croute produite en série pour une célèbre enseigne suédoise d’ameublement. Des articles ont raconté la démocratisation de l’achat d’art grâce au web. Sur des sites de vente en ligne, on peut maintenant tout savoir de la cote d’une œuvre. C’est rassurant. Même si, finalement, le coup de coeur reste la plus jolie façon d’acquérir une sculpture, un tableau, une photo pour accrocher dans son salon. Et, en art comme en amour, on a le droit de se tromper. L’important c’est d’aimer.

jeudi 18 février 2016

La (vraie) fin d'une civilisation ou A Pompéi, on mangeait de la girafe

Des recherches archéologiques ont mis récemment au jour l'incroyable variété de l'alimentation des habitants de Pompéi avant la catastrophe. Dans ce qu'il reste des canalisations, poissons, olives, noix, bref le fameux régime méditerranéen, ont été découverts.
Pauvres comme riches mangeaient équilibré, point de junk food à Pompéi ! Suivant les restaurants de la ville (et la liste d'attente pour y souper les derniers soirs de 79 après J. -C.), les plats étaient plus ou moins raffinés. Ici des oursins, là des épices exotiques importées des Indes lointaines. On a même retrouvé les résidus d'un os de girafe. De la girafe ! Pour quelle occasion somptueuse ? Chez quel huppé consul?
Le 24 aout 79, une civilisation entière est ensevelie, déchets alimentaires compris, donnant lieu aux plus belles légendes comme aux pires navets hollywoodiens.
Deux mille ans plus tard, Pompéi vit d'autres catastrophes, pas naturelles celles là, dans l'indifférence quasi générale. Un pan du mur de la magnifique cité, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, s'est écroulé, dernièrement, faute de soins. On est bien loin des fastueux festins à la girafe chez Caïus Brutus.