mardi 30 juin 2009

Entendu sur France Info :

"On apprend à l'instant la mort de la chorégraphe Pina Bausch. Elle avait 69 morts."

Ah oui, quand même.

Et pendant ce temps là, en Iran...


"(...) Les Iraniens sont un peuple fier. Fier de leur héritage. Fier de leur culture. Même s'ils sont en majorité musulmans, ils croient toujours dans l'ancienne régle sacrée des "trois B" : bonnes pensées, bons actes et bonnes paroles. Ce qui révolte un Iranien au plus haut point c'est le mensonge."

extrait du récit d'un jeune manifestant Iranien, publié dans Libération hier.

www.soutenons-les-iraniens.fr

lundi 29 juin 2009

La guerre des poussettes

C'est curieux la vie. Quand j'étais enceinte, les femmes dans la rue souraient à mon ventre, maternelles et nostalgiques. Les jeunes filles me regardaient, complices, tandis que dans les magasins, les caissières ouvraient leurs caisses précipitamment pour m'éviter d'attendre debout. Même les serveurs dans les brasseries étaient aux petits soins...
Fatalement, j'ai fini par croire qu'avec un bébé en arrivance j'entrais dans le monde magique des Bisounours. J'en avais bavé célibataire mais c'était terminé ! A moi les cent mille vierges ! En devenant maman, on était admise dans un club très privé, où les adultes se conduisent et vous traitent en adulte.
J'ai vite déchanté.
Dès la première sortie avec mon bébé, en fait : alors que je m'élançais fièrement dans la rue, poussant mon landeau tout neuf, les pieds legèrement en canard (souvenir de l'accouchement), en quête des regards chaleureux de mes frères humains.
Mon cul.
Première constation rapide : le landeau, acheté le prix d'un rein, a la largeur et le poids d'un tank. Dans la rue, les gens vous regardent, haineux, prendre tout le trottoir. Se déplacer en bus ou en métro est impossible, rapport aux dimensions de l'engin.
J'ai donc erré pendant 5 mois (durée de mon congé mat') entre chez moi et le monop' du coin. Et comme il est difficile de pousser un caddie et un landeau en même temps, à part si on s'appelle Ben Hur, je faisais des allers-retours toute la journée.
Puis mon bébé a eu 6 mois et nous sommes passé à la poussette. Tadaam ! Une Mac Laren ! La rolls des poussettes canes !
Et j'ai découvert l'enfer des transports en commun avec une poussette.
Dans le métro, devenue curieusement invisible, j'ai été obligée d'aborder les hommes, à la limite du racolage, pour être aidée dans les escaliers.
Dans le bus, dieu sait pourquoi, les gens deviennent dingues dès qu'ils voient une poussette monter. Des chauffeurs ont refusé de m'ouvrir les portes arrières et exigé que je passe par l'avant, au risque d'être lynchée par les autres voyageurs. Même sagement garée sous le panneau "Emplacement reservé aux poussettes", j'ai déchainé les passions. Là où j'avais mis mon bébé, on a voulu mettre des valises. Du matériel informatique. Des plantes vertes.
Et pour peu que le bus soit bondé, on me regardait comme si c'était de ma faute.
Une copine a été chassée du 96 car sa petite pleurait trop fort dans sa poussette. Les gens ont commencé à s'agiter et le chauffeur a stoppé son bus en plein St Germain des Prés. Pour lui demander de descendre. Dehors la sorcière ! Elle s'est retrouvée sur le trottoir à pleurer autant que sa fille.
La vie est une jungle. Et la vie avec une poussette une jungle pleine de serpents et de moustiques. Voilà, je vous aurai prévenu.
La semaine prochaine, nous aborderons le square et ses nombreux dangers !

samedi 27 juin 2009

Berlusconi dans de beaux draps

Que cessent toutes ces affreuses insinuations ! Une escort girl de 41 ans met à mal la réputation du Cavaliere. Pour une nuit passé dans le (grand, précise l'article) lit du chef du gouvernement italien au palais Grazioli, "elle n'aurait reçu comme compensation qu'un petit bijou représentant une tortue (??) alors qu'elle souhaitait que Berlusconi l'aide à régler un problème de construction immobilière dans les Pouilles."
Mamma mia !
"Je n'ai jamais payé une femme. Je n'ai jamais compris la satisfaction qu'il pouvait y avoir s'il n'y a pas le plaisir de la conquête" se défend becs et ongles Silvio Berlusconi.
Dites, on a sa petite fierté tout de même.

Libération des 22 et 25 juin 2009.

vendredi 26 juin 2009

Farrah f'en va...

Pauvre Farrah Fawcett ! Mourir le même jour que Michael Jackson, avouez que ce n'est vraiment pas de bol.
Mais Monpetitmag est là pour rendre hommage à l'héroïne de Drôles de Dames, qui, elle aussi, comme les Jackson Five, sût tirer partie de sa masse capillaire pour se faire connaître.
Comme l'écrit un journaliste du Parisien aujourd'hui c'est "une triste fin". Evidemment, une fin joyeuse c'est plus rare en fin de vie. Sauf dans les salons de massage de Bangkok, peut être. Sont-ils bêtes ces journalistes.

Bon. Encore une et après on retourne bosser...

Le roi de la pop tire sa révérence


Michael Jackson est mort hier soir à Los Angeles. A la radio on ne parle que de ça.
Je suis triste.
Mais depuis ce matin, je danse dans ma cuisine.

jeudi 25 juin 2009

La beauté ne se mange pas en salade, mentait ma grand-mère.

Ce midi, j'ai mangé avec un ami. On a parlé de politique (il vote comme moi), de sexe (il est gay) et de mode (pareil).
En rentrant à la maison, bien contente de mon déjeuner, j'ai ôté mes sandales mellow yellow, ma jupe maje (printemps-été 2008), mon haut Sandro brodé tendance Jacky O', période "les cyclades avec Onassis".
Puis j'ai passé ma tenue casual : un tee shirt H&M, un sarouel souvenir de Marrakech et mes tongs. Ah, j'ai aussi retiré mes créoles argentées qui me font un mal de chien aux oreilles.
Voilà. J'étais prête à retrouver mon mari, mon double, le compagnon de mes nuits, quand il rentrera après une dure journée de labeur, comme les 7 nains (mais seul) retrouvaient Blanche Neige alors que le soir tombait sur la forêt.
Et cela m'a frappé.
Au début de notre histoire, il avait sonné un jour à l'improviste, alors que je faisais le ménage chez moi, vêtue de hardes, rapport à la poussière. Panique à bord. Je l'avais fait poireauter sur le palier, en criant à travers la porte comme une dingue, le temps d'enfiler une tenue plus "je suis une princesse 24h/24, 7j/7".
J'ai passé des heures à faire du shopping, à me pomponner, à tester des bougies parfumées pour l'ambiance et des vernis à ongle pour les pieds, afin d'être la plus belle, pour lui. Pour le séduire. Pour qu'on s'installe ensemble. A jamais. Et pour que je puisse errer tranquilloute tout le week-end en guenille H&M, devant ma proie.
Quel curieux processus a donc enrayé la machine et fait que maintenant je m'habille pour mes collègues qui s'en cognent ?
Les années de mariage + deux accouchements (dont l'un sans péridural, excellent pour booster son potentiel érotique)+ les enfants qui nous transforment en parents. Irrémédiablement.
Pour la chute de ce post j'ai appelé Monsieur. Je voulais vérifier un truc.
-Tu me trouves belle ?
- bah, des fois non."
Bon. Faut dire que je l'ai cherché.

... et où l'on a enfin la preuve que Roselyne Bachelot fume de la drogue.


"Tu es un seigneur, Bernard."

Roselyne Bachelot à Bernard Laporte, 25 juin 2009.

Et l'on s'étonne que je ne fasse jamais de sport...


"J'ai toujours eu beaucoup de rapports avec toi. (rires). Des rapports privilégiés ! Ha non ne recommençons pas. Pendant 6 mois il a fallu que j'explique à ma femme que c'était pas vrai ! J'ai donné !"

Le toujours accort Bernard Laporte à Rama Yade, pendant la passation de pouvoirs au secrétariat d'Etat aux Sports, 24 juin.

mercredi 24 juin 2009

Là où l'on découvre que Rachida Dati est une femme comme les autres


24 juin : Rachida Dati ne se rendra pas au ministère de la justice. Comme de nombreuses accros au shopping, elle a pris sa journée pour faire les soldes.

mardi 23 juin 2009

Salutation au soleil


"- Ca va ?
- Ca va comme un socialiste."

Salutations entre deux élus socialistes, hier à Versailles, cité dans Libération du 23 juin.

Bizarre autant qu'étrange, suite


Mon ami Bernard
en vacances à Londres pratiquait son anglais dans un magasin de disques.
-
Bonjour. Je cherche le dernier album de Sting.
- de Qui ?
- Sting
- ???
- Vous savez, le chanteur de Police
- Ah... Sting !



lundi 22 juin 2009

Perdez 3 Kilos avant l'été !

La coach de Nicolas Sarkozy m'a écrit ce dimanche, à moi, personnellement !
Via La Redoute.fr qui a dû cafter que cette année j'avais commandé en taille 40 mon maillot de bain. Ils sont sans pitié !
La bonne nouvelle, c'est que cette star du périnée (n'a-t'elle pas fait perdre au président 4 kilos ?! ) me propose d'être "belle et bien dans mon maillot" gratuitement en suivant son programme coaching minceur. Gratuitement !
Imaginant le tarif appliqué sous les lambris de l'Elysée, je suis tentée.
Mais j'ai un doute : la coach a été récemment congédiée pour avoir trop parlé aux médias du périnée présidentiel... Comment être certaine qu'elle n'ira pas se répandre sur le web sur mon IMC ??
Oups, vérification faite, il ne s'agit pas du tout de l'ex coach de Sarkozy, Julie Imperiali mais de celle d'Angelina Jolie qui me contacte via La Redoute.fr, mademoiselle Valérie Orsoni. Comment se fait-il qu'elles aient toutes des noms en "i" ces coachs de star ?

Du coup, je suis moins emballée.
Angelina Jolie, bon, bien sûr, elle a épousé Brad Pitt, mais il n'est pas président que je sache ?

dimanche 21 juin 2009

vendredi 19 juin 2009

A cheval sur mon bidet, avec Silvio Berlusconi

Sacré Berlusconi ! Alors qu'on apprend en quels termes il décrit à Chirac, en visite chez lui, les charmes de la dolce vita :
("ce bidet, tu ne peux pas savoir combien de paire de fesses il a accueillies !"
) voilà qu'il parvient, une nouvelle fois, à déclencher une polémique pas possible en France.
Ah bon ? Mais il y a des bidets en Italie ??
Hé oui, chauvins français, toutes les salles de bains italiennes ont des bidets. Qu'on appelle "bidet" d'ailleurs, du nom français.
Ah, tout de même.

Les femmes sont des hommes comme les autres

Les femmes mises en cause dans des crimes et délits en 2008 sont 21,75 % plus nombreuses qu'en 2003, rapporte une étude de l'OND (l'observatoire nationale de la violence), publiée mardi 16 juin. Le nombre de mineures mises en cause dans des affaires de violence et de menaces connaît une hausse de 101 %.
Bon. Quelque part, c'est presque rassurant, non, en matière de parité ?

mercredi 17 juin 2009

Roselyne au pays des merveilles

Sans vouloir influencer le jury, bien sûr, Monpetitmag aime bien la phrase de cette coquine de Roselyne Bachelot, après la victoire des handballeurs français aux Championnats du monde :
"Dans les vestiaires, nous n'avions qu'un seul mot à la bouche : énorme !"
En compétition pour le "Prix Humour Presse 2009".

mardi 16 juin 2009

A ce soir, mon chéri

Avec la maternité, c’est un monde merveilleux qui s’ouvre à nous les femmes.
On initie une vie inconnue faite de préoccupations passionnantes et valorisantes : le caca, les nuits blanches, les dents, les premiers pas. On découvre les enfants des autres, les parents des autres enfants, le square. Mais aussi la mort des grasses mat’, parfois aussi la mort du couple, rapport à la fatigue.
Et puis on découvre aussi les restos parisiens en loosedé à 19 h, dès la sortie du boulot.
Pour diverses raisons trop longues à expliquer ici, (ma mère, le prix du baby-sitting, la fatigue (voire plus haut)) voilà que je dîne désormais au restaurant… le jour. Enfin, le jour, à 19 heures quoi, en amoureux avec Monsieur, terrifiés à l’idée de rater le bus et de rentrer passer 21 heures, t’es-sûr-tu-prends-un-café ?
Du coup, les restaurateurs nous prennent pour des touristes allemands, moi, parisienne depuis 3 générations.
Et nous dinons dans une salle déserte avec RTL à fond les manettes, (la musique d’ambiance c’est passé 20h). Il fait jour dehors et nous parlons à voix basse, de peur de déranger le patron qui souvent mange lui aussi en début de service, à côté de nous. On regarde les commerçants baisser le rideau.
Vers 19H45, l’ambiance se fait subitement festive et des touristes portant leurs appareils photo en bandoulière comme des fusils, poussent la porte : "essen ?"
Au moment de payer l’adition, à 20H10, je ne vous cache pas qu’on baisse la tête. Pour donner le change, on joue parfois le couple fringuant, pressé de rejoindre son hôtel. Tout, plutôt que d’avouer qu’on sera à la maison pour la météo. Dans le métro, bondé de gens qui rentrent du boulot, on évite d’avoir un hoquet digestif : on sent l’alcool et après, on vous regarde bizarrement.

Ca c’est la vie 3 ans après BB style (prononcer staïle). La vie dont personne ne vous parle avant.
Il parait qu’il me reste à découvrir les soirées avec les enfants des autres qui viennent dormir à la maison (et vous ruinent le sommier à sauter dessus). Et les fêtes de l’école le samedi matin. J’ai hâte.

Petites phrases entre amis

"Je suis sarkozyste jusqu'au bout des globules."
Nadine Morano.

Monpetitmag continue ses pronostics pour le prix 2008-2009 de l'humour politique. Le curseur est placé très haut. Pour mémoire, les lauréats des années précédentes étaient :
2005 : Nicolas Sarkozy ("je ne suis candidat à rien")
2006 : Ségolène Royal ("même quand je ne dis rien, ca fait du bruit")
2007 : Patrick Devedjain ( "je suis pour un gouvernement d'ouverture, y compris aux sarkozistes, c'est tout dire.)

Vous pouvez voter sur Monpetitmag qui transmettra.

lundi 15 juin 2009

Qui recevra le prix "Press club, humour et politique" 2009 ?

"Si Ségolène Royal s'excuse à chaque fois que Sarkozy fait une boulette, elle va passer sa vie à genoux".

Le prix "Press club, humour et politique" récompense chaque année l'auteur de la phrase la plus drôle. Le concours 2009 bat son plein.
Aujourd'hui sur Monpetitmag : Jean-Christophe Cambadélis, en sélection.

Source : lintern@ute.

Merci Hadopi


"Va t'acheter un CD ! "

Toute nouvelle vanne à la mode dans les cours de recré.
Remplace le "casse-toi pauv' con" présidentiel.

vendredi 12 juin 2009

Le meilleur indien de la ville

J'ai l'habitude de dire "les gens sont dingues." Ma copine Marion, plus psy, dit que "les gens vont mal."
Tenez, l’autre soir encore, dans un petit restaurant indien de quartier, avec un ami... Sur la porte vitrée, on peut lire : « si vous êtes satisfaits dites-le à vos amis. Sinon dites-le nous. » Les tables sont serrées les unes aux autres.
Près de nous, deux types d’une quarantaine d’années dinent tranquillement. Mais voilà qu’une femme blonde, en tailleur, pousse la porte et vient droit sur leur table.
-Bonsoir Jean-Jacques, bonsoir Bertrand.
Les deux types se figent. Je lève le nez de mon menu.
-Ca va Jean-Jacques ? Tu passes une bonne soirée ? C’est sympa de diner avec ton vieux copain Bertrand ?
Elle se penche sur lui et sa voix devient sifflante.
-C’est le comble du sans-gêne ce que tu fais là, tu sais ? Je vais le dire, moi, je vais le dire à tout le monde, ce que tu fais, tu sais...
Le type fixe d’un œil torve son assiette, son copain baisse la tête.
-Tu viens chez moi, je te suce, tu t’en vas et tu vas dîner avec ton copain Bertrand ! Tu n’as même pas la courtoisie de m’emmener au restaurant après ?
Sa voix est montée d’un cran et les conversations se sont tues dans le restaurant.
-Mesdames et Messieurs ! (elle crie). N’est-ce pas le comble du sans-gêne ? Cet homme vient chez moi. Je le suce. Et il n’a même pas la courtoisie de m’inviter au restaurant !
Dans un silence de plomb, elle respire fort, paraît réfléchir, puis claque les talons.
Un ange indien passe.
Plus tard dans la soirée, on entendra Bertrand engueuler Jean-Jacques: « J’en ai marre de tes plans à la con ! La dernière fois elle nous avait balancé la carafe d’eau à la figure. Je croyais que tu l’avais larguée cette dingue ? »
Je vous mets au défi de reprendre une conversation normale après une scène pareille dans votre restaurant indien du coin de la rue.
En partant deux heures après, nous sommes retombé sur la femme blonde. Elle attendait sur le banc d’en face, les bras croisés, les yeux fixés sur la porte. Un inquiétant sourire scotché sur les lèvres.
Alors, les gens sont dingues ou les gens vont mal ?

Quand je pense que je me plains parfois de mon job.....

A Madrid, un Bolivien sans papiers, employé au noir dans une boulangerie industrielle, a eu le bras sectionnné par sa machine. L'employeur a jeté son bras à la poubelle et l'a renvoyé en lui ordonnant de se taire. L'entreprise a nettoyé ce qui devait l'être et repris le travail.
A l'hôpital, le temps que les médecins s'interrogent sur l'histoire confuse du malheureux, appellent la police et retouvent le bras compromettant, plus de 24h avaient passé. La greffe était impossible.
L'Espagne annonce que le sans papiers sera régularisé pour raisons humanitaires.
Ce qui devrait lui retirer une grosse épine du pied. Et tant pis pour son bras.

source Rue 89, 11/06/09

jeudi 11 juin 2009

Cyrano de Bergerac au parti Socialiste

Depuis les élections, chez les Socialistes, on joue la "Tirade des nez" de Cyrano (descriptif : c'est un roc! c'est un cap !" ) et on commente l'état du parti sur différents tons.

Façon Sage chinois : “Quand la roue du chariot est brisée, beaucoup vous diront par où il fallait passer » (Jean-Marc Ayrault).

A la Marquis de Sade : « On est dos au mur, on a reçu un coup de pied aux fesses terrible » (Pierre Moscovici) ou « On a fermé la boîte à gifles et on a ouvert la boîte à idées." (Jean-Christophe Cambadélis).

"On the road again" : "Le parti est tombé dans le formol depuis sept ans. Dernière station-service avant le desert"(Arnaud Montebourg).

Grèce Antique pour Gérard Collomb : "Il faut qu’elle change très vite le PS. Il ne faut plus que ce soient les écuries d’Augias."

Victor Hugo « On meurt tous ensemble ou on gagne tous ensemble» pour Marylise Lebranchu.

Et série Urgences : "C’est minuit moins le quart, là, avant la mort clinique du Parti socialiste". Manuel Valls.

Parce que vous vous imaginiez qu'ils allaient plutôt se rassembler pour chercher, ensemble, à rénover le parti ? Tss.
"Que dites-vous ? C'est inutile ? Je le sais ! Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non ! Non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !"continuait Cyrano.

(Citations reprises sur Libération.fr)

mercredi 10 juin 2009

Parité helvétique

"Si chaque fois qu'un homme, au lieu de lui réciter un poème, traite une femme de pute et prend quatre balles, Genève serait jonché de cadavres."

Me Marc Bonnant, avocat de la famille Stern, cité par Libération du 10 juin.

La crise, c'est psy.

A l'est de Moscou, un responsable régional a interdit aux fonctionnaires municipaux de prononcer les mots "crise financière".
"La crise, c'est dans dans leur tête", assure le jovial dirigeant. Ceux qui transgresseront cette directive seront licenciés.
C'est une excellente idée.
Toi aussi, chez toi, applique toi à faire ce petit exercice et répète comme un mantra : "la crise c'est dans ma tête, la crise c'est dans ma tête".
Leçon n° 2 , apprend à bannir de ton vocabulaire tout ce qui pourrit le moral. "Crise financière", "chômage", "licenciements économiques", "parti socialiste à rénover"...
Lààààà... ça va tout de suite tellement mieux.

mardi 9 juin 2009

Le must have de l'été


création Charlie Hebdo, en vente 12 euros.

Du courrier et des croissants chauds

40 000 : c'est le nombre de lettres que reçoit le président américain chaque jour.
10 : c'est le nombre de lettres que Barack Obama lit chaque matin avant de commencer sa journée, pour se tenir à l'écoute du peuple américain.

lundi 8 juin 2009

Un américain à Paris

Menu :
Gigot d'Agneau d'Auvergne et Ile flottante pour Barack.
Filets de boeuf et crémes brûlées pour madame et mesdemoiselles Obama.
Eau plate pour tout le monde.

Et comme dans Astérix chez Cléopâtre, un goûteur goûtait en cuisine, tous les plats un à un.
Dur métier.

A l'Elysée, on reçoit en chanson

Tralalala... Invitées hier à déjeuner à l'Elysée, Michelle Obama et ses filles ont eu l'honneur de voir Carla Bruni dégainer sa guitare et faire péter le médiateur, à la bonne franquette, entre la poire et le fromage.
La rencontre a duré jusqu'à 16h30, nous apprend le Parisien, signe que l'ambiance était bonne.
On ignore les chansons chantonnée par la première dame de France à la première dame des Etats-Unis.
Gare au gorille ? Jeux interdits ? San Francisco ? L'enquête est en cours.

samedi 6 juin 2009

Laisse les gondoles à Venise...

Epouse-moi à Vérone ! C'est le nom d'un projet lancé par le maire de la ville italienne, célèbre pour les amours malheureuses de Roméo et Juliette.
Il est désormais possible de célébrer son amour et ses noces dans la maison de Juliette. So Romantic, n'est-ce-pas ?
Il vous en coutera 600 euros si vous résidez à Vérone et 800 euros pour les non résidents. Attention, les ressortissants de pays non membres de l'UE devront, eux, débourser 1000 euros pour ce mariage inoubliable.
Ah l'amour... l'amour....


vendredi 5 juin 2009

Kung Fu Couic

La police thaïlandaise annonce le décès de David Carradine, retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel. Une corde autour du cou et une autour du sexe, accroché à la penderie.
Il s’agirait, et c’est assez rock n’roll, d’une mort par masturbation.

Où l’on découvre que le héros de Kung Fu n’était donc plus si souple que ça...

Quand Arlette énerve Jean-Luc...

"Une phrase ? Allez au diable !"

Jean-Luc Mélenchon à qui Arlette Chabot accordait le droit de dire encore une phrase durant l'émission "A vous de juger", le 4 juin sur France 2.

jeudi 4 juin 2009

Le baiser le plus cher du monde ?

18 840 euros : c'est le prix qu'aura à payer Rindy Sam pour avoir déposé un baiser plein de rouge à lèvres sur une toile d'un blanc immaculé de Cy Twombly à Avignon en 2007.
C'est bien connu, rouge sur blanc, tout fout le camp.

Rachida perd ses bas

"Allez vous faire foutre ! Et ta mère, elle s'intéresse au VIIe arrondissement ?"

Rachida Dati, Garde des sceaux, le 24 mai à un journaliste de RTL qui l'interrogeait sur ses fonctions de maire du VIIe arrondissement.

mercredi 3 juin 2009

Moundir à la compta, Loana aux RH


La Cour d'Appel de Paris accorde le statut de salariés à d'anciens participants de l'île de le Tentation.
Séduire c'est un métier, comme le dit mon esthéticienne.

La Dolce Vita de Berlusconi

Le président du conseil italien, monsieur Silvio Berlusconi, reçoit régulièrement, dit-on, d’affriolantes nymphettes mineures dans sa villa sarde. Lesquelles nymphettes, peu farouches, prennent sans complexe des douches et circulent en tenue d’Eve dans les jardins de la villa (il fait chaud en Sardaigne).
Sur les photos prises par un paparazzi, on découvre aussi des amis de Silvio plus ou moins habillés. Ainsi, l’ex premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, a été photographié en tenue d’Adam s’ébrouant sous la douche dans le jardin.

Bizarre autant qu’étrange pour nous Français, toutes ces histoires ne semblent pas devoir couter un seul point à Berlusconi lors des prochaines élections européennes !
Ceux qui votent pour lui s’en fichent.
Ma ché ! Si on ne peut plus recevoir des amis sans que la gauche attaque, où va le monde ?!

mardi 2 juin 2009

Le beau bibi de Carla Bruni

Carla Bruni-Sarkozy a gagné le concours annuel britannique du plus beau chapeau.La reine d’Angleterre est deuxième. Comme Susan Boyle.

Pauvre Susan Boyle


La vie est une jungle. La téléréalité aussi. Regardez Susan Boyle, rondouillarde vieille fille pourvue d’une voix incroyable que l’on a découverte à l’émission Britain's Got Talent. L’histoire est connue ; tout le monde ricanait en la voyant arriver sur scène, le cheveux gris, boudinée dans sa robe de mémère et puis elle ouvrit la bouche et plus personne ne rit.
L’Angleterre battit sa coulpe : honte à nous ! Il n’y a pas que le physique dans la vie ! Et Susan devint une star planétaire.
Sa prestation a été visionné 64 millions de fois sur youtube, les journalistes ont assiégés sa maison en Ecosse, défonçant sa clôture, paniquant ses voisins… On voulait tout savoir : sa vie de vieille fille, (« elle a dit n’avoir jamais embrassé, c’est bon ça coco ! ça fait vendre ! ») sa moustache, ses cheveux gris à 47 ans, son chat, son seul ami (« shoote le greffier, coco, c’est bon ça aussi !»).
Et puis les tabloïds anglais trouvèrent un nouvel angle pour continuer à vendre sur Susan Boyle.
Son côté simplette était sympathique ? Elle devint en 15 jours légèrement débile, limite dangereuse. Ses colères contre la presse ou les fans qui l’interpellaient s’étalèrent dans la presse. Elle avait du caractère ? Elle devint hystérique.Tss, décidément Susan Boyle ne supportait pas du tout la pression médiatique.
Et voilà qu’en finale, devant 17 millions de téléspectateurs, les Britanniques ont brûlé leur récente idole en direct : c’est un obscur groupe de danse, dont personne n’entendra plus jamais parler, qui a gagné.
Susan Boyle a été hospitalisée, sacrifiée sur l’autel de la téléréalité.
La société de production lui a souhaité un prompt rétablissement.