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Less is more ou l'artichaut
1918.
En réalisant son Carré blanc sur fond
blanc Kasimir Malevitch signe pour beaucoup la mort de la peinture. Pour
l’artiste, au contraire, il s’agit d’une étape vers une plus grande liberté.
2016, l’art contemporain n’en finit pas d’être libre. La dernière
tendance, c’est l’art invisible ou l’arty show. C’est rigolo en français, ca
sonne comme un nom de légume, mais dans les galeries branchées on se bouscule.
Certains artistes font disparaître leurs oeuvres, pour quelques temps ou
toujours, l’absence, les amoureux le savent, créant le désir. D’autres vont
plus loin et produisent des performances invisibles, à l’heure du tout/trop
visible, tout/trop matérialiste. Ainsi, à New-York à l’automne dernier, le show
Generator de l’artiste serbe Marina
Abramovic n’avait rien à montrer, à vendre, à photographier. Les yeux bandés,
un casque sur les oreilles, dans un espace vide, les visiteurs étaient là juste
pour ressentir l’énergie produite par l’artiste. Less is more.
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