lundi 30 mai 2016

L'été sera chaud, l'été sera chaud

Météo pourrie ou pas, chaque année, c'est la même chanson : on sent arriver l'été par petites touches, toujours les mêmes... Les affiches de festivals fleurissent, l'enfer de la fête de l'école se profile pour les uns, celui de la fête de la musique pour les autres. La plupart des réunions commencent par : tu pars quand cet été ? même si personne n'écoute la réponse. La France se scinde entre juilletistes et aoutiens et le tube de l'été commence à tourner sur les radios.
L'histoire ne dit pas si elle a été écrite un été au 1er siècle avant JC mais voilà que se promène sur le oueb la plus vieille chanson du monde. C'est l'épitaphe de Seikilos. Texte et partition ont été découverts en 1883 en Asie mineure sur une tombe de la ville antique, et des chercheurs l'ont mis récemment en musique. Les paroles sont intemporelles : "Tant que tu vis, brille/ Ne t'afflige absolument de rien/ La vie ne dure guère/ Le temps exige son tribut". 
Sur internet, on peut écouter la version antique jouée à la cithare, ou, plus rock, à la guitare. On draguera peut-être cet été sur une chanson qui a vu Jules César emballer Cléopâtre...




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