La coutume des cartes
postales envoyées depuis le lieu de ses vacances s’étiole tout doucement. Les
plus jolies choses ont une fin… Pourtant
quel plaisir en ouvrant un livre au hasard, ou au fond d’un tiroir, de retrouver
de vieilles cartes postales. Derrière les textes les plus anodins (« bons baisers de Villers-sur-Mer »
ou « le temps est couvert le matin
mais les enfants se baignent tous les après-midi ») que de
souvenirs à convoquer. Certaines cartes postales sont très précieuses.
Dernièrement, l’une d’elle est partie aux enchères pour 166 000 euros.
L’expéditeur s’appelait Pablo Picasso et il a choisi de gribouiller un dessin
(série cubiste) plutôt que de parler de sa location à Pau, en septembre 1918.
Mal libellée, le destinataire, un certain Guillaume Apollinaire, ne la reçut
jamais. Envoyez des cartes postales (correctement libellées), et gardez celles
que vous recevez. Les souvenirs valent de l’or.
lundi 18 juillet 2016
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J'apprécie les divers posts que je lis depuis un moment ! Arrivée "par hasard" je vais revenir vous lire.
RépondreSupprimermerci ! je vais essayer de publier plus alors...
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