La Poste perd la tête

A la demande générale, Monpetitmag vous raconte ce qui m'est arrivé ce matin, de bonne heure de bonne humeur. (Nota bene : ceci n'est pas un post anti-fonctionnaires ! )

J'ai fait la queue hier mercredi à la poste pour envoyer un colis à Versailles. 30 minutes d'attente à 11 heures du matin, en plein Zola dans le 20e arrondissement. Deux fonctionnaires en place, les autres vaquant derrière leur vitre blindée, d'un air las mais affairé, des vieux, des chômeurs, des mères de famille fatiguées.
Ma requête était simple a priori pour une entreprise telle que la Poste : envoyer en collissimo un petit paquet.
En plus de ce qui était déjà écrit sur l'enveloppe : destinataire/expéditeur, on me fit remplir, sans me jeter un regard, un papier de type recommandé, re-mentionant expéditeur/destinataire.
Bien m'en a pris. Que personne ne vienne plus stigmatiser devant moi l'incurie de la Poste.

Ce matin, à 8H30, un fringuant coursier me déposait mon propre paquet. Efficace, non ?
J'ai dû lui courir après en agitant mon enveloppe : "regardez monsieur, ça ne va pas du tout, moi je suis l'expéditeur... j'attends que vous le déposiez plutôt au destinataire. Là, c'est écrit là".

On se moque, on se moque. Vous n'en faites jamais, vous, des erreurs au boulot ?!